Chez Adraba, on ne se contente pas de dîner, on vous fait vivre une expérience. C’est un endroit où le rire fuse, les verres s’entrechoquent et où le spectacle se déroule devant le comptoir avec une équipe qui cuisine de manière spectaculaire.
Ouvert en juillet, à l’intersection des rues Véron et Aristide Bruant, en plein cœur du 18e arrondissement de Paris, le restaurant Adraba est un véritable hommage au Levant. Il puise son inspiration culinaire dans les traditions et les recettes venues d’Iran, d’Irak, de Turquie, d’Israël, du Liban, du Yémen, et de Grèce.

Le nom « adraba » tire ses origines de l’araméen, une langue ancienne qui prédate l’hébreu, l’arabe, et le grec, signifiant « la traversée du temps ».

Cette notion de voyage dans le temps se reflète parfaitement dans la philosophie du restaurant et de ses quatre fondateurs : Eden, Elior, David et Shlomit, qui se sont déjà rencontrés au restaurant Balagan. Une adresse devenue mythique à Paris pour son ambiance endiablée.

Une explosion de saveurs
Ensemble, les fondateurs aspirent à faire découvrir aux parisiens et aux touristes la richesse de la cuisine levantine, ainsi que les inspirations de ses diverses composantes culturelles. La vision du chef Elior Benaroche est de puiser dans les racines de ces cuisines nomades, transmises par chaque communauté, pour créer une fusion harmonieuse entre le passé et le présent. Et c’est très réussi !

Un des cocktails signature, l’Adraba Spritz, attire l’attention avec ses saveurs de St-Germain, de liqueur Skinos, de bergamote et de jalapeño, qui prépare subtilement nos palais à une explosion de saveurs.

Choisir des assiettes à partager est une bonne option. C’est une expérience généreuse, avec des assiettes visuellement modestes mais riches en saveurs. Chaque plat est intensément assaisonné et a une identité distincte.
Le « Tabula Rasa » avec du taboulé, des nectarines et des pistaches est un délice, ou la « Bat-Sheva » avec du melon, du concombre, des branches, du tulum et du doa. Si vous avez un penchant pour les saveurs plus audacieuses, essayez « Ma Foie » avec du pâté ashkénaze, de la moutarde et des cornichons au sel, ou « Celerimi » avec du sashimi, du céleri sous quatre formes différentes, et des cacahuètes.

Pour une expérience mémorable, ne manquez pas « Sultana », des kefta d’agneau servis avec de l’ezmé et de la pita turque.Encore une fois, les parfums sont intenses, chaque plat a une forte personnalité, et la gourmandise est à l’honneur.

Pour les desserts, Adraba se distingue en évitant les conventions. Pour terminer votre festin en beauté, « Asli » est un yaourt divinement parfumé au zaatar et aux pignons caramélisés. « Crack Pie » est une création gourmande à base de figues, de doa, et de fromage turc. « Gogo’im » est une délicieuse combinaison d’abricot, de limonarak, de fenouil et de verveine. Enfin, « Tarte Ultime » est une création chocolatée irrésistible à la cardamome.

Dans l’ensemble, tout chez Adraba nous a conquis. L’accueil chaleureux, les choix offerts par la carte, l’atmosphère conviviale, le ballet coordonné de l’équipe en cuisine, tout cela se déroule sans fausse note. Nous vous conseillons de vous asseoir au bar, où vous pourrez observer les brochettes griller sur le feu, les assiettes se garnir, et le talent du chef à l’œuvre.
Adraba
40, rue Véron
75018 Paris
Carte entre 35 € et 60 € du mardi au samedi, le soir
Dimanche : brunch de 12 h à 17 h
www.adraba-paris.com
