On pourrait croire à un caprice du temps, un vestige sucré échappé d’un autre siècle. Et pourtant, dans leur élégante boîte ovale, Les Anis de Flavigny continuent de séduire les palais du monde entier avec une constance admirable. Depuis 1591, dans le petit village bourguignon de Flavigny-sur-Ozerain, cette confiserie patrimoniale perpétue un art presque monacal : celui d’enrober patiemment, pendant quinze jours, chaque graine d’anis vert de fines couches de sirop parfumé.
Un gramme de finesse, une micro-architecture du goût. Si la version à l’anis reste l’icône — celle que l’on retrouve dans toutes les poches de grands-parents, de globe-trotteurs ou d’esthètes discrets —, la maison joue désormais une partition plus large. Treize parfums composent aujourd’hui la gamme : citron solaire, mandarine vive, rose poudrée, fleur d’oranger méditative, réglisse racée, gingembre piquant, eucalyptus revigorant, cannelle-orange enveloppante, violette rétro, café corsé, cassis acidulé, menthe fraîche. Une collection de sensations à picorer comme on ouvrirait un carnet de voyage sensoriel.
Mais les Anis de Flavigny ne se contentent pas d’éveiller les papilles : ils racontent aussi une histoire. Celle d’un berger et d’une bergère, fil rouge poétique qui illustre les boîtes de la gamme classique. Pour la ligne biologique, la maison puise dans ses archives des visuels d’antan, reflets d’un patrimoine vivant.
Objet à savourer, à partager, voire à collectionner — certaines boîtes deviennent des madeleines design —, l’Anis de Flavigny se glisse partout : confiseries, concept stores, hôtels, pharmacies, duty-free, et même sur les autoroutes du goût. Toujours au bon endroit, jamais là où on l’attend.
Prix conseillé : 3,15 € la boîte de 50g.
Disponible dans les circuits les plus fins… et sur www.anis-flavigny.com
