Il y a des révolutions qui ne crient pas. Elles s’infusent, lentement, dans nos habitudes, nos verres, nos repas. moderato, jeune pousse française née d’un duo passionné par la vigne et la vie, en fait partie. Son ambition ? Faire rimer terroir avec sobriété, plaisir avec liberté, en redonnant ses lettres de noblesse au vin… sans l’alcool.
Derrière cette initiative, deux profils bien trempés : Sébastien Thomas, enraciné dans une famille de vignerons cognaçais, et Fabien Goudichaud, passé maître dans l’art du développement de boissons innovantes. Ensemble, ils ont imaginé moderato comme une maison à part entière, aussi rigoureuse dans sa sélection des cépages que culottée dans sa proposition : offrir le plaisir du vin à celles et ceux qui veulent lever le pied sur l’alcool – sans renoncer au goût.
Terroir, savoir-faire et technologie douce
C’est au cœur de la Gascogne que naissent les cuvées moderato. Là, des vignerons partenaires élaborent des vins de qualité à partir de cépages comme le colombard ou le tannat. Mais la magie opère ensuite, lors d’un processus de désalcoolisation sous vide à basse température.

Une technologie fine, respectueuse des arômes d’origine, qui permet de conserver l’équilibre subtil entre acidité, tanins et amertume. “Ce n’est pas une copie, c’est une proposition”, explique Sébastien Thomas. Un manifeste liquide, en somme.
Ni pastiche, ni gadget
moderato ne cherche pas à singer les codes du vin classique. Elle les embrasse, les adapte, les fait danser autrement. Résultat : deux gammes distinctes. La « Cuvée Originale », accessible en grande distribution, fait office de porte d’entrée. Viennent ensuite les « Cuvées Révolutionnaires », plus confidentielles, distribuées chez les cavistes et en épiceries fines. Blanc minéral, rouge charpenté, rosé fruité ou bulles festives : chaque profil a été conçu pour séduire les amateurs éclairés comme les curieux en quête de nouveauté.
Trinquer sans contrainte
moderato parle à une génération qui veut tout : la liberté de trinquer au déjeuner, de conduire après l’apéro, de déguster un rouge charnu sans se poser de questions. Dans un marché du sans-alcool en pleine explosion, la marque s’impose avec une rare élégance. Pas de discours culpabilisant, pas de solution tiède. Juste un vin qui dit : “on peut faire autrement, et c’est très bien comme ça.”
Une sobriété assumée, pensée comme un art de vivre. Un projet à suivre de près, car il redonne au vin ce qu’il a parfois perdu : une forme d’insouciance, et le plaisir de la (re)découverte.
