Aujourd’hui, les clubs de jeux ravissent les fans de jeux de contrepartie mais aussi les amateurs de poker qui vivent à Paris. La capitale compte aujourd’hui huit clubs de jeux mais il ne s’agit pas de casino. Malheureusement, les amateurs de roulette, de jeux électroniques ou de machines à sous, sont contraints d’aller à Forges-les-Eaux ou Enghien pour se faire plaisir. Alors pourquoi les casinos sont interdits à Paris ? La règlementation en la matière remonte à 1919. Explications.
Une première règlementation sous l’ère napoléonienne
C’est durant l’époque napoléonienne, en 1806, que la légalisation des premiers établissements de jeux et leurs réglementations voient le jour. Durant cette période, Napoléon Ier voulait que les casinos soient situés loin des villes, pour des questions morales. Le but était alors de protéger les plus pauvres à un moment où la misère touchait une part importante de la population française.
Une nouvelle règlementation en 1919
Après l’inauguration des premiers établissements de jeux dans les villes balnéaires, et thermales, dans l’optique de soutenir l’essor du tourisme, en 1907, les fans parisiens espéraient pouvoir pratiquer leurs jeux fétiches. Mais l’ouverture de ces casinos dans les villes thermales sont limités à l’été, période durant laquelle des étrangers fortunés se rendaient sur place. En 1919, une loi interdit les jeux de hasard à moins de 100km de la capitale.
Localité thermale implantée à 25 kilomètres de Paris, Enghien-les-Bains bénéficiera d’une dérogation en 1931 et reste aujourd’hui l’unique exception, et le seul casino en région parisienne.
Les clubs de jeux : une spécificité parisienne
On dénombre aujourd’hui près de 200 casinos dans l’hexagone. Dans ce secteur, les établissements Barrière, le groupe Partouche et les casinos Joa, constituent les plus gros acteurs du marché. Les lois qui concernaient les cercles de jeux à Paris, dataient de 1901, ont été transformées en 2018, pour permettre l’émergence des clubs de jeux.
Particularité parisienne, les 8 Clubs de Jeux (Club Joa Royale, Club Pierre Charron, Paris Élysée Club, Club Berri, Club Barrière 104, Club Circus Paris, Club Montmartre et Impérial Club) donnent la possibilité de jour au poker et à des jeux contrepartie. Plusieurs casinotiers possèdent donc un club à Paris. C’est le cas de Partouche, Barrière, JOA, Raineau et Tranchant.
Pour vibrer à la roulette et actionner des machines à sous, qui ne sont pas permises dans les clubs de jeux dans la capitale, il faut aller obligatoirement dans un casino. Pour rappel, les machines à sous ont dû attendre 1992 pour arriver dans tous les casinos de France.
Les casinos en ligne ont la cote
Avec l’essor du net au début des années 1990, de multiples sites en ligne se sont développés. Ils proposent de jouer à des jeux d’argent de manière virtuelle. Une loi sur la libéralisation et la régulation du poker en ligne est établie en 2010 afin de contrôler le secteur, et de faire face aux offres illégales. Plusieurs rooms de poker en ligne ont vu le jour comme PokerStars ou Winamax, Unibet. Même s’ils ne sont pas encore régulés en France, les casinos en ligne connaissent un énorme succès en ce moment.
Les fans de casinos aiment jouer à la roulette, au BlackJack ou aux machines à sous. Vous pourrez retrouver une offre sur ce comparatif de casinos en ligne. Ces sites ne sont pas autorisés depuis la France. Face aux nombreux établissements en ligne sur ce secteur, il n’est pas toujours aisé de trouver les sites les plus fiables et il ne faut pas hésiter à tester les sites et regarder ceux qui proposent par exemple les meilleurs bonus. Dans les années à venir, le législateur va certainement réguler ce secteur. Les différents groupes de casino en France réclament depuis plusieurs années, la possibilité d’ouvrir des casinos en ligne.