Dominique Desseigne, le PDG du groupe Barrière qui compte des hôtels et des casinos, vient d’annoncer à ses salariés un plan de restructuration avec des suppressions de postes en perspective. C’est le journal Les Echos qui a révélé l’information. Le leader des casinos a été particulièrement touché par la fermeture de ses établissements et la chute du tourisme.
Avec des établissements de jeux fermés une grande partie de cette année, une activité hôtelière affectée par la baisse massive du tourisme et des voyages d’affaires : le groupe Barrière a subi durement la crise du Covid-19, et, bien que bénéficiant d’aides de l’Etat à la filière tourisme, le groupe est contraint de prendre des décisions difficiles.
D’après Les Echos, le PDG du groupe Barrière, Dominique Desseigne, vient de prévenir ses salariés par mail de la mise en place d’une restructuration avec des suppressions de postes.
27 casinos, 16 hôtels et 6.000 salariés
Dans l’hexagone, Barrière possède 27 casinos, un club de jeux à Paris, 16 hôtels, tous avec des bars et restaurants, soit au total plus de 6.000 salariés. Le groupe a réalisé « un volume d’affaires de 1,24 milliard d’euros au terme de son exercice 2018-2019 », indique les Echos.
« Il nous faut aujourd’hui affronter la réalité en face en réduisant nos charges et nos effectifs, et en envisageant des suppressions de postes. Nous mettons tout en oeuvre avec les directions RH et vos managers pour accompagner celles et ceux dont les postes sont susceptibles d’être supprimés », indique Dominique Desseigne dans son mail révélé par le quotidien économique, bien informé.
« Nous allons travailler sur un nouveau cadrage budgétaire et repenser nos organisations, car il nous faut être prêts pour la reprise et le retour à une activité normale», précise le PDG. Le casino d’Enghien-les-Bains, le plus important établissement du secteur dans l’hexagone, est fermé depuis le 17 octobre. « Et le prolongement de la fermeture des casinos en décembre est probable », indique le journaliste.
Luxe in the city 