Depuis une décennie au moins les vins d’Israël connaissent un réel engouement dans l’hexagone. Dans le sillage des restaurants israéliens qui cartonnent en ce moment, les breuvages venus de terre sainte font de plus en plus d’adeptes. Décryptage d’un vrai phénomène.
Comme chaque vendredi soir, Edouard, un trentenaire qui travaille à Paris, dans les ressources humaines, se rend chez son caviste pour acheter une bouteille de vin venue d’Israël. « J’ai découvert ces vins chez un ami et j’ai immédiatement été séduit par la palette aromatique des différents breuvages que j’ai dégustés. En Israël, il existe un vrai savoir-faire en la matière. » Edouard n’est pas le seul dans ce cas. Des milliers de Français et de Françaises découvrent ce terroir unique.
Une renaissance dans les années 1980
La venue du Baron Edmond de Rothschild en terre d’Israël en 1882 a permis la diffusion des cépages du bordelais tels que le cabernet sauvignon, le cabernet franc ou encore le petit verdot. La maladie du phylloxéra ayant tout détruit, les vins israéliens ont retrouvé leur qualité, dans les années 1980, avec le Domaine Golan. Ces dernières années, différents vins israéliens ont été récompensés au niveau mondial, et les caves réputées sont de plus en plus nombreuses dans tout le pays.
Des vins qui s’exportent
Pour les touristes qui se rendent sur place, on peut facilement dégustés les vins produits dans la région. C’est le cas par exemple à Zichron Yaakov, une petite bourgade très agréable avec ses petites ruelles typiques et ses cavistes. On peut venir se poser dans l’un des restaurants du village et boire quelques bonnes bouteilles. Les vins israéliens sont vraiment montés en gamme ces dernières années. Ces vins s’exportent d’ailleurs de mieux en mieux à travers le monde.
Promouvoir la viticulture israélienne
Pour promouvoir le savoir-faire israélien en matière de viticulture des dégustations sont régulièrement organisées à Paris, dans de grands hôtels. Le but de ces rendez-vous est de promouvoir les breuvages de l’Etat hébreux auprès de la presse. En général, les journalistes et les influenceurs sont au rendez-vous. Le but est de faire connaître cette production très qualitative au plus grand nombre et faire en sorte que ces vins soient aussi référencés chez les cavistes.
Cinq régions viticoles
Actuellement, en Israël cinq régions viticoles sont clairement délimitées. D’abord la Galilée, un territoire idéal pour la production de vin. La région possède plusieurs atouts : son altitude, une amplitude thermique assez marquée entre la journée et la nuit mais aussi des sols parfaitement drainés. La Judée est aussi une terre de vins, à quelques encablures de Jérusalem. On fait aussi du vin dans le Samson, localisé entre la Judée et la plaine côtière. C’est aussi le cas dans la plaine de Sharon. Pour finir, le plateau du Golan, au nord du pays est aussi une terre très prolifique. Dans les années à venir, les viticulteurs israéliens ont une vraie carte à jouer dans le marché de plus en plus mondialisé.
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